Vincent Da Costa : Une profonde écoute

VINCENT DA COSTA & SES AMIS


UNE PROFONDE ÉCOUTE

Pièces musicales réunies par Vincent Da Costa de Alexis Levavasseur alias Jean Roupech, Sébastien Maillet, Gaston Urioste, jointes à une sélection des siennes composées entre 2008 et 2022.

Ces pièces proviennent des travaux personnels de musiciens avec qui Vincent Da Costa a un temps travaillé, expérimenté, improvisé. Ce temps, ces amitiés, ces expériences avec des musiciens ayant pour point commun une profonde écoute du sonore, n’en est, selon Vincent, qu’à son début.

Imun Coeli – Vincent Da Costa (0′ – 9’55)

Pièce électroacoustique. En astrologie c’est le point qui indique qui nous sommes lorsque nous nous trouvons dans la solitude. Ici, le vent, le désert, le bout du monde.

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Imun coeli (photo Vincent Da Costa)

Últimos soles del verano (2015) – Gaston Urioste (9’55 – 15’58)

Gaston Urioste est un hautboïste uruguayen ayant fait une grande partie de ses études musicales en France. Musicien aguerri, il a ce goût de la rencontre et ne reste pas figé dans un genre particulier. Il a participé à de nombreuses expériences musicales allant du jazz à la musique hybride.
La pièce qu’il a choisi de faire écouter est extraite de l’album « Últimos soles del verano (2015) » de mélodies ou “chansons instrumentales”. Un point équidistant entre le folklore sud-américain, la musique de chambre et contemporaine, et le jazz.
Une partie de ce répertoire a été composé et joué dans les années qu’il a passées à Paris.
Sa recherche était de composer un album avec beaucoup de contrastes, allant de l’expérimental et loquace, au plus profond et émotionnel.
De l’arrangement à l’enregistrement, l’intention était de créer un kaléidoscope de timbres qui se mélangent de manière inédite, en petits groupes, ou à l’unisson de divers instruments, toujours soutenus par une section rythmique.

Cinnecità (2008) – Alexis Levavasseur (15’58 – 19’42)
Une nuit sans fin (2014) – Alexis Levavasseur (19’42 – 23’58)

Alexis Levavasseur alias Jean Roupech est un musicien passionné par la lutherie électronique. Ces pièces sont réalisées dans un savant mélange de harware et de software. Il affectionne les rencontres live tout comme le travail en studio.
Il est le cofondateur avec Gautier Rossi & Phi (Makina Girgir) du site: http://www.mellotronik.com/
Ses influences vont de la Cinématique Pop des années 70 à la Wave actuelle en passant par la New-Wave et le Post-Punk électronique de la fin des 70´s, début 80´

Atrabile (Melancholia) – Vincent Da Costa (23’58 –  28’38)

C’est une œuvre composée pour le festival de musique électroacoustique « synthèse » de Bourges. Cette œuvre a été sélectionnée et jouée en 2008. Il était question de donner à la musique la faculté de plonger l’auditeur dans la mélancolie. Autour de Haïkus, Atrabile est une œuvre électroacoustique pour sons fixés et voix parlées.

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Atrabile (image Vincent Da Costa)

Nagi – Vincent Da Costa (28’38 – 46’44)

Dans la spiritualité sioux c’est le fantôme. L’idée de la pièce est de convoquer grâce à musique la présence éthérée d’un être disparu. Il s’agit d’une œuvre pour hautbois (cor anglais), sons fixés et traitements électronique en direct. Enregistrement live.

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Nagi (image Vincent Da Costa)

Sonifuze – Sebastien Maillet ( day3 : 46’44 – 52’39 // day5 : 52’39 – 56’05)

Sonifuze est un projet musical initié en 2021 par le compositeur et violoniste Sébastien Maillet (né à Versailles en 1974, vit et travaille à Paris).
Le premier opus de ce projet s’intitule ” Last road trip ever” et comporte sept volets de durées différentes, de trois à quinze minutes. Sur chacune des parties musicales qu’il compose et qu’il interprète, Sébastien a imaginé des visuels entièrement réalisés à partir de vidéos issues de banques d’images libres de droit, interrogeant ainsi l’authenticité du récit. L’ensemble s’articule à la manière d’un périple que l’on pourrait situer dans le temps quelques jours avant ou après la fin du monde.
Ce projet est pensé comme un essai et n’existe que sur internet. Le but étant d’en observer son évolution et son cheminement, comme une coque de noix qui dérive au gré des flots d’un réseau numérique saturé de millions d’autres créations musicales. Perdu au milieu de cette prolifération qui voit paraître une nouvelle musique toutes les quatre secondes, sur cette toile où les choses n’existent que pour celles et ceux qui vont à leur rencontre, comme une identité qui n’en a plus dans la prolifération démographique qui suffoque avant d’étouffer à tout jamais, Sonifuze cherche peut-être en vain une bouffée d’air pure, un retour au vivant juste avant l’extinction.

Sol Absolu (sur les poèmes de Loránd Gáspár) – Vincent Da Costa (part1 : 56’05 – 58’56 // part2 : 58’56 – 1h03’38)

Il s’agit avant tout d’une rencontre avec l’homme. Avec son autorisation, Vincent Da Costa a reconstruit son recueil Sol Absolu.
L’idée maitresse étant de mettre en avant la voix du poète et de retranscrire musicalement non pas ses poèmes ou leur musicalité mais les atmosphères dans lesquelles Lorand Gaspard a pu se trouver pendant l’écriture.

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Sol absolu (image Vincent Da Costa)

ÉCOUTER
Première écoute : à partir du jeudi 29 décembre 20h jusqu’au 11 janvier 2023 même horaire.

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ÉLÉMENTS

Vincent Da Costa est un musicien de l’intime, de l’éthéré, de l’éphémère, des mondes intérieurs.
Sa recherche dans la création s’articule essentiellement autour de « l’instabilité des êtres face au monde ».
La musique improvisée, essentiellement électroacoustique, musique mixte et traitements électroniques en direct prennent une place prépondérante. Il ne garde que très peu de traces de son travail.
Ses recherches vont de la composition écrite en passant par la musique électroacoustique, la poésie, la plastique sonore. La performance fait également partie de son travail. Il affectionne particulièrement les collaborations avec d’autres domaines artistiques.

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Imun coeli

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