Cette forêt a été conservée selon le style satoyama: des volontaires ont coupé les mauvaises herbes, balayé les feuilles mortes, fabriqué du charbon à partir des bois de cette forêt, etc. Le principe de l’entretien de cette forêt est de créer un environnement où les gens, les animaux et les plantes vivent en harmonie.
Le paysage sonore de cette forêt a été sélectionné pour figurer dans le répertoire “100 paysages sonores au Japon”.
Selon un garde forestier que j’ai questionné, la quantité et la variété des espèces d’oiseaux dans cette forêt sont inchangées par rapport aux années habituelles.
Pendant les vacances de la semaine d’or, les années habituelles, de nombreuses familles avec enfants (en particulier les enfants des écoles primaires) se rendent dans cette forêt pour profiter de la nature. Cependant, peu de gens sont venus cette année. L’une des principales raisons peut être que de nombreuses écoles primaires et collèges interdisent aux élèves de jouer en plein air afin de les protéger de l’exposition radioactive.
Rachel Carson dans son livre Silent Spring (1962) décrit un monde où les oiseaux ne chantent plus à cause de la pollution chimique. En réalité, à Fukushima, ce sont les gens, plutôt que les oiseaux, qui ne chantent plus et ne parlent plus à cause de la pollution radioactive. – Voici un vrai printemps silencieux.