Le jardin extraordinaire de Matali Crasset

MATALI CRASSET

Le jardin extraordinaire – studio sound still

Voici plus ou moins dans l’ordre la musique que matali crasset écoute au cours de la journée et qui correspond à divers moments : réflexions, actions, cogitations, repos … Qu’elle soit remerciée de nous inviter dans son studio, jardin extraordinaire pour nos oreilles !

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Avec des morceaux et des interprétations de Charles Trenet, Pierre Henry, Mozart, Fred Pallem & le Sacre du Tympan, Puccini, Maria And The Children, The Associates, Vitalic, Michel Legrand, Jeanne Moreau & Bassiak, Serge Gainsbourg & Jane Birkin, Edith Piaf, David Bowie, Minimal Compact, Audrey Hepburn, Georges Brassens, SPRUNG AUS DEN WOLKEN, J. S. Bach, Gustav Mahler, Dominique Dalcan, Pierre Lapointe, Louis Chedid, Dionysos, Grace Jones, Keane, Arcade Fire, Connan Mockasin, Georges Delerue, Alain Bashung, Brigitte Fontaine, Broken Bells, Coldplay, Carl Davis & Royal Philharmonic Orchestra, Gotye, Pachanga Boys, Pharrell Williams, Francois De Roubaix, Portishead, Fred Astaire, Brian Molko & Françoise Hardy …
Durée : 7h10′

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matali crasset (credit photographique : Julien Carreyn, Theo)
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ECOUTER
Première écoute : à partir du jeudi 3 décembre à 14h jusqu’au 17 décembre 2015 même horaire.

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ELEMENTS

matali crasset est designer industriel de formation. Elle a fait ses premières armes dans les années 1990 auprès de Denis Santachiara en Italie et Philippe Starck en France. Au début des années 2000, elle a créé sa propre structure, matali crasset productions. C’est à Belleville, au cœur d’un quartier populaire parisien, dans une ancienne imprimerie réhabilitée en logements et petits jardins qu’elle a installé son studio, attenant à sa maison, au beau milieu des allées et venues des voisins et des jeux des enfants.

matali crasset envisage le design comme une recherche. Elle travaille à partir d’une posture décentrée qui lui permet à la fois d’intervenir sur la vie quotidienne et de projeter des scénarii pour le futur. Sa méthodologie est faite d’observations des pratiques ordinaires et de remises en cause des principes d’organisation habituels. A l’image de son objet emblématique la colonne d’hospitalité « Quand Jim monte à Paris », c’est à partir d’une observation fine des usages qu’elle invente de nouvelles ritualités. Portant un regard à la fois expert et toujours neuf sur le monde, elle questionne l’évidence des codes pour mieux s’en affranchir. Son travail consiste alors à chercher de nouvelles typologies et à formuler des logiques de vie inédites. Elle définit cette recherche comme un accompagnement, en douceur, vers le contemporain.

Ses territoires d’intervention sont multiples, toujours liés à des rencontres. Elle collabore avec des acteurs variés, aussi bien l’artisan qui souhaite faire évoluer sa pratique qu’un particulier en quête d’un nouveau scénario de vie domestique, aussi bien l’industriel prêt à expérimenter que l’hôtelier qui veut développer un nouveau concept (Hi Hotel à Nice ou Dar Hi à Nefta), aussi bien la petite commune rurale qui cherche à valoriser son dynamisme culturel et social que le musée qui souhaite se métamorphoser (SM’s à s’Hertogenbosch aux Pays-Bas). Elle rassemble des univers ordinairement bien distincts, de l’artisanat à l’art contemporain, de l’industrie textile au commerce équitable, réalisant des projets de scénographie, de mobilier, d’architecture, de graphisme, des collaborations avec des artistes (Peter Halley), avec de jeunes entreprises d’édition de mobilier, avec des municipalités et des collectivités…

Cette expérience acquise au fil des années l’engage désormais dans des projets de plus en plus participatifs, au niveau local comme au niveau global, en milieu rural comme en milieu urbain. A partir de rencontres, d’ateliers de création, de réflexions et d’envies communes, elle travaille avec des porteurs de projets différents mais qui tous ont la conviction que les dynamiques collectives engendrent des scenarii plausibles de lien social.
C’est finalement autour de la question du vivre ensemble que s’organisent les fictions, les récits et le sens du travail de matali.
Les éditions Rizzoli ont publié une monographie retraçant son parcours.
http://www.matalicrasset.com

matali crasset is by training an industrial designer, a graduate of the Ateliers – E.N.S.C.I. (Workshops – National Higher School of Industrial Design). At the beginning of 2000, after her initial experience with Denis Santachiara Italy and with Philippe Starck in France, she set up her own studio in Paris called matali crasset productions in a renovated former printing firm in the heart of Belleville. It is there, with the coming and going of children and neighbours that she dreams up her projects.

She considers design to be research, working from an off-centred position allowing to both serve daily routines and trace future scenarios. With both a knowledgeable and naive view of the world, she questions the obviousness of codes so as to facilitate her breaking these bonds. Like her symbolic work, focused on hospitality, “Quand Jim monte à Paris” (When Jim goes up to Paris), is based on a mere visual and conscious perception which she invents another relation to the everyday space and objects. Her proposals are never towards a simple improvement of what already exists but, without rushing things, to develop typologies structured around principles such as modularity, the principle of an interlacing network, etc. Her work revolves around searching for new coordination processes and formulating new logics in life. She defines this search as an accompaniment towards the contemporary.

matali crasset works with a variety of actors, just as easily with the curious craftsman as with an individual in search of a new life scenario, with the industrialist ready to experiment as with the hotelier who wants to develop a new concept (Hi Hotel in Nice or Dar Hi à Nefta), with a small rural commune which wants to develop its cultural and social dynamism or the museum which wants to be transformed (SM’s in s’Hertogenbosch in the Netherlands). Always in search of new territories to explore, she collaborates with eclectic worlds, from crafts to electronic music, from the textiles industry to fair trade, realising projects in set design, furniture, architecture, graphics, collaborations with artists, and so on such as with artists (Peter Halley), with young furniture-making companies, as well as with municipalities and communes …

This experienced acquired over the years has led her to currently work on more participative projects, on a local and global level, both in rural and urban settings. From her meetings, creative workshops, discussion and common desires, she works with different project leaders who nevertheless all have the same conviction that these collective processes result in plausible social bonding scenarios.

It’s ultimately the core question of living together which defines her imaginative designs, writings and the sense of matali’s work
http://www.matalicrasset.com

 

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